«Ce qu’on n’aurait jamais cru», arrive!

Nous rêvons tous du couple idéal, de la famille parfaite. Or nous savons par expérience que ce n’est pas toujours le cas. Des catastrophes s’abattent sur nous, souvent sans crier gare. «Ce qu’on n’aurait jamais cru», arrive! Les rubriques «Conseils» de journaux ou magazines regorgent d’histoires de tragédies familiales et comment les affronter. Est-il possible de regarder en face les froides réalités de la vie et rester sereins malgré tout?

Le paradoxe de la foi

Il y a quelques temps j’ai lu un livre qui m’a beaucoup interpellée. Il s’agit du bestseller managérial de Jim Collins montrant comment devenir une entreprise leader. Un dirigeant qui aspire à l’excellence doit savoir affronter le pire sans pour autant perdre espoir. Le chapitre intitulé «Comment affronter la brutalité des faits sans pour autant perdre la foi?» traite de cette question. Collins y cite l’exemple de l’amiral américain Jim Stockdale qui a été fait prisonnier pendant la guerre du Vietnam. Durant les huit ans de sa captivité, il est maltraité et torturé, sans aucune perspective de libération. Et pourtant, il ne perd pas l’espoir de sortir un jour de cet enfer, alors que ces chances sont infimes, voire inexistantes. Collins conclue que ce n’est pas la présence ou l’absence de difficultés qui différencie les gens, mais la façon dont ceux-ci gèrent les inévitables difficultés de la vie.

Ce thème de foi et réalité est également abordé dans la Bible. Par exemple l’histoire de la Sunamite , une femme pieuse, mariée, aisée, elle a des serviteurs, habite une grande maison. Une seule chose lui manque: un enfant. Un serviteur de Dieu lui donne une promesse: elle aura un enfant dans l’année qui vient. La promesse se réalise, la maman est comblée. Quelques années passent quand survient la tragédie. L’enfant tant attendu meurt subitement. Comment réagit la mère? Est-ce qu’elle panique, hurle, alerte ses proches? Non! Elle reste calme! Elle couche l’enfant sur son lit et n’a qu’une chose en tête: voir le serviteur de Dieu. Pourra-t-il faire revenir l’enfant à la vie? Alors qu’elle ne connaît pas la fin de l’histoire elle reste sereine. A son mari qui lui demande où elle va si précipitamment, elle répond par une seule parole «shalom» (שׁלום). Ce mot, qui est traduit ici par «tout va bien», signifie une paix et un bien-être profonds qui découlent de la certitude que Dieu sait ce qu’Il fait et que Ses plans sont parfaits.  

Foi en qui ?

Ces histoires illustrent toutes les deux le paradoxe de la foi, mais il y a une différence capitale entre le livre séculier de Collins et la Bible, Parole de Dieu. Chez Collins ce sont des personnalités fortes ayant confiance en elles-mêmes, qui sont capables de vivre ce paradoxe. La foi du chrétien, par contre, n’est pas fondée sur soi-même, mais sur la personne de Jésus-Christ. Or la confiance en Jésus est à la portée de tous: les personnes faibles, les apeurés, les désespérés. La Bible nous fait cette magnifique promesse: «Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment» (Romains 8:28). Toutes choses! Même les événements les plus terribles! Dieu va en faire quelque chose de bien! Quel encouragement pour les couples et familles qui se sentent dépassées par les événements. Avoir foi en nous-mêmes ou placer notre confiance en Dieu? A vous de choisir. Shalom!

C’est article est paru dans le magazine Futur CH 3-2012

Datum: 04.07.2014
Autor: Monika von Sury

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